Jason, le Premier Viking et la Légende de l’Aquaponey

Peu de gens le savent, et les livres d’Histoire restent étrangement silencieux à ce sujet, mais l’Aquaponey ne date pas d’hier. Non. Son origine remonte à l’an 793, lors des premières incursions vikings autour des îles de Northumbrie, au large de l’actuelle Angleterre. Au cœur de cette épopée : un homme. Un pionnier. Un héros des mers du Nord. Il s’appelait Jason.

Jason, le Viking avant les Vikings

Contrairement à ce que l'on croit, le mot "Viking" ne désigne pas un peuple, mais une activité : "vikingr", en vieux norrois, signifiait littéralement "faire un voyage d'aventure maritime généralement ponctué de coups de hache". Jason, originaire des fjords brumeux de ce qui allait devenir la Norvège, fut le premier à s’écrier :

« Moi je pars en viking ! »

Et il le fit, sans même attendre que la mode décolle.

Nous sommes alors aux alentours de l’an 789. Jason embarque sur son drakkar personnel — le Krakenette, un modèle compact à rames hydrodynamiques et voile en peau de morue tannée. Direction : les îles anglo-saxonnes, notamment l’archipel oublié des Tiny Isles, perdu entre l’actuelle Écosse et le "coin brumeux de la carte".

Mais un détail va faire toute la différence.

Trop grands pour passer : le dilemme équestre

À l’époque, les Vikings adoraient charger à cheval dès qu’ils posaient le pied à terre. Mais Jason, visionnaire mais pragmatique, se heurta à un obstacle logistique de taille :
les chevaux ne rentraient pas dans son drakkar.

Les bêtes étaient bien trop grandes, et la stabilité du navire laissait à désirer dès qu’un canasson éternuait. Jason fit donc un choix audacieux : il embarqua des poneys. De robustes poneys des montagnes, trapus, têtus, mais malléables, à condition d’avoir des morceaux de hareng séché sur soi.

Les premiers aquaponeys de l’Histoire

L’expédition se déroulait sans accroc, jusqu’à l’accostage sur la petite île de Snørkøtt, une île aujourd’hui introuvable sur les cartes modernes, sans doute submergée ou tout simplement très mal dessinée à l’époque.

Lorsqu’ils tentèrent de débarquer les poneys, une surprise les attendait : certains poneys, pris de panique ou d’un trop-plein d’enthousiasme, sautèrent à la mer.

Oui, des poneys. Qui nagent. Dans l’océan Nord-Atlantique.

Jason, homme d’action, ne s’avoua pas vaincu. Il sauta à l’eau, nagea avec sa hache entre les dents, remonta sur le poney, et guida la bête aquatique jusqu’au rivage. Ce fut le premier acte d’aquaponey de combat jamais consigné.

 

(enluminure officieuse retrouvée réalisée par un moine du nom d'Ethan).

Le Pentathlon Viking : l’art de la guerre insolite

Une fois sur l’île, les attaques reprirent. Mais Jason, toujours innovant, imposa un nouveau protocole tactique, un enchaînement de cinq disciplines qui allaient poser les bases du Pentathlon :

  1. Nage de récupération de poney (aquaponey)
  2. Équitation courte distance sur terrain marécageux
  3. Tir à l’arc inversé depuis une selle humide
  4. Combat au javelot contre des haies ou des moines défensifs
  5. Escrime finale pour la gloire et les bagues en or

L'ensemble de ces épreuves exigeait endurance, équilibre, et une grande tolérance au froid et au hennissement. Les Anglo-Saxons, pris de court, surnommèrent les cavaliers amphibies :

"The wet screaming horsemen of the North."

Ce qui, mal traduit, donna : "Vikings."

L’héritage oublié (jusqu’à aujourd’hui)

Si l’histoire ne retint pas Jason comme elle le fit de Ragnar ou d’Harald, c’est peut-être parce que son innovation était trop avant-gardiste. Les drakkars modernes n’ont plus de stalles intégrées, et la majorité des poneys d’aujourd’hui refusent de nager, par pure coquetterie.

Mais sur les plages, dans certaines lagunes mystérieuses de Scandinavie, on raconte encore que les esprits des poneys vikings nagent à la recherche de leur cavalier. Et que Jason, coiffé de son casque en bois flotté, veille encore, guettant la prochaine génération de champions.

Ainsi naquit l’Aquaponey.

Et avec lui, l’esprit même du sport viking moderne : boueux, imprévisible, héroïque.
Vous n’êtes pas juste un cavalier mouillé.

Aquaponey